Second film de Thomas Ngijol cette année, après le très bon Crocodile du Botswanga. Comme toujours, c’est incisif, aussi bien dans la forme que dans le fond.
Dans Fastlife, Thomas Ngijol incarne un abruti fini (comme à chaque fois). On rit alors des emmerdes qu’il a (et qu’il provoque surtout), puis on s’attache à lui. Comme toujours, ça tacle un peu, voire beaucoup, notre société actuelle et ça fait quelques allusions bien cinglantes à la politique. Tandis qu’Olivier Marchal et Yazid Ait Hamoudi contribuent au reste de l’aspect comique, les autres comédiens insufflent ce qu’il faut pour rendre le film « dramatique ». Même si j’aurais aimé les voir se lâcher davantage (comme Karole Rocher et Julien Boisselier, par exemple).
Encore un bon film français bien drôle, parfait pour la détente estivale !
En bonus : Fabrice Eboué fait un caméo !