Des années après avoir quitté l’orphelinat qui l’a accueillie jusqu’à ses douze ans, Laura y revient avec son mari Carlos et leur fils de sept ans, Simon. Ce dernier semble avoir une imagination débordante, surtout depuis leur arrivée dans la nouvelle demeure familiale. Ses parents, eux, pensent qu’il a juste besoin de plus de temps pour s’adapter à ce nouvel environnement. Mais plus les jours passent, et plus Simon semble se complaire là-dedans. Un jour, Laura en a assez et lui somme d’arrêter cela. C’est alors qu’il disparait, sans laisser de trace…
Un film original, d’une certaine manière. Partant sur les bases d’un film d’épouvante américain — un navet si vous préférez —, El Orfanato part sur une direction inattendue, malgré son sujet de base vu et revu. Et surtout, il garde cette capacité à rester authentique dans sa réalisation, en nous procurant de la peur à partir de simples plans de caméra ou de bruitages. Et cette fin, aussi belle que cruelle et poignante ! Le film aborde également des thèmes encore délicats de nos jours, celui du sida en particulier. Du bon cinéma espagnol en somme.