On délaisse un moment le cinéma américain, pour s’intéresser au cinéma français. Sans surprise, Du vent dans mes mollets est la petite douceur cinématographique à laquelle je m’attendais, après avoir vu de la bande-annonce.
C’est décalé, même si j’ai eu un peu de mal au début. C’est drôle, grâce aux dialogues merveilleusement bien écrits et à l’excellent jeu d’acteur. C’est également un tantinet romantique (le petit flirt entre le père de Rachel et la mère de Valérie est sympathique à voir) et triste. On suit donc, avec beaucoup d’entrain, Rachel, qui évolue progressivement au contact des différentes personnes de son entourage, et sa copine Valérie, qui l’entraîne faire les quatre-cents coups à la moindre occasion.
Sans surprise, le casting s’en tire avec un sans-faute : Anna Lemarchand et Juliette Gombert dans les rôles des deux héroïnes ; Agnès Jaoui, Denis Podalydès et Isabelle Carré dans ceux des parents.
Quant au fait de situer l’histoire dans les années soixante-dix, j’aurais pensé que ce serait sans intérêt, mais le passé historique et le train de vie des Gladstein lui donnent finalement tout son sens.
Deux bémols, pour moi : les passages musicaux sont un peu risibles et certains personnages secondaires (la grand-mère et le patient) sont inutiles.
En conclusion, Du vent dans mes mollets est un joli conte à la fois innocent et sérieux.