« The Driver » est un cascadeur et garagiste le jour. La nuit, il devient chauffeur pour le compte de braqueurs. Une vie réglée qui lui convient parfaitement, jusqu’au jour où il rencontre Irene et son fils. Se prenant alors d’affection pour eux, sa vie prend un nouveau tournant. Mais c’est sans compter sur le retour du mari d’Irene…
Dans l’ensemble, j’ai bien aimé. Cela dit, je cherchais jusqu’au générique de fin ce petit truc qui justifiait le fait que Drive soit le chef d’œuvre incontesté de Cannes. Je cherchais cette fameuse justification à sa palme de la mise en scène, mais il n’en fut rien au final. Mais cela n’empêche pas que ce soit un bon divertissement, bien au contraire !
Du début à la fin, on est emporté par l’histoire. Entre action, drame, romance et suspense, tous les ingrédients sont là pour ne pas nous faire sombrer dans la torpeur. Par contre, je m’attendais à des scènes de course-poursuite plus spectaculaires. Quelle dommage également que le film sombre, durant la dernière demi-heure, dans du gore inutile et sans fin ! Ça produit d’ailleurs un effet grossièrement comique, et ce sans même le vouloir.
L’intérêt de Drive repose également sur la performance des acteurs. Si Carey Mulligan méritait plus que le simple rôle de la petite-amie du héros, Ryan Gosling l’emporte haut la main. Cependant, chaque acteur contribue à la réussite du film.
Et évidemment, on ne peut pas parler de Drive sans parler du style qu’il emploie. On sent qu’il y avait clairement une envie de la part du réalisateur de faire un bond en arrière dans les années 70, avec notamment le générique de début, la police de caractère rose utilisée et la bande-son électro. Dans ce contexte-là, c’est très bien. Ce que j’ai aussi aimé est cette absence permanente de dialogues : ça rend « The Driver » plus attachant qu’il ne l’est déjà, et plus charismatique aussi.
Honnêtement, si le film n’avait pas fait une soudaine virée gore, j’aurais été davantage conquis et emporté jusqu’à la dernière scène. Or, ça reste un bon divertissement dans le genre, loin des films d’action américains habituels.