Bon, il serait temps que je vous parle de ce film — ça fait plus d’un mois que je l’ai vu au cinéma. Ce film, c’est Don’t Worry Darling d’Olivia Wilde. Un long-métrage qui a enchaîné les polémiques à sa sortie — rumeurs de crachat entre les acteurs, de tensions entre la réalisatrice et son actrice principale, l’actrice principale qui refuse de promouvoir le film… De quoi penser que ce film ne sera pas aussi bien que le laisse penser sa bande-annonce. Eh bien, pas du tout !
En effet, j’ai beaucoup aimé ce film dans l’ensemble. Alors, certes, en voyant la bande-annonce, j’avais déjà deviné le premier twist du scénario — ne regardez SURTOUT pas la BA pour avoir la surprise complète lors de votre visionnage. Mais il faut dire que c’est plutôt bien amené. Tout du long, on se demande quel mystère se cache derrière cette ville si parfaite en apparence. Et dès le début, une ambiance malsaine se dégage de cette société idyllique, où les femmes doivent être parfaites à 100 % (la scène du cours de danse montre bien cet aspect). Bref, on rentre dans l’histoire d’emblée.
Les péripéties s’enchaînent et si, avec le recul, certaines d’entre elles sont un peu tirées par les cheveux et un prétexte à faire avancer le scénario, elles font qu’on ne s’ennuie jamais. Elles nous emmènent jusqu’au premier twist — auquel je m’attendais déjà comme je vous le disais —, puis jusqu’au dernier twist qui, là pour le coup, m’a laissé littéralement sur le cul ! Ça confirme et renforce encore plus l’aspect malsain de cette histoire. Il y a également une critique claire du patriarcat. Néanmoins, je trouve que c’est un raccourci un peu vulgaire. Pour le coup, Olivia Wilde aurait pu creuser plus la question, sachant que Don’t Worry Darling aborde plein de thématiques sur notre société qui font réfléchir.
Ce qui m’a également accroché, c’est le jeu d’acteur. Florence Pugh n’a clairement plus rien à prouver et elle porte bien le film sur ses épaules. Chris Pine est très convaincant en antagoniste principal (et son duo du chat et de la souris avec Florence est délicieux). Gemma Chan et Olivia Wilde s’en sortent également à merveille. En revanche, Harry Styles est la principale déception de ce long-métrage : il manque cruellement de charisme et il a du mal à convaincre dans son rôle. Shia LaBeouf, qui devait jouer son personnage, aurait été meilleur à mon avis.
Enfin, la bande originale est top et la photographie est sublime. Ces deux aspects mettent bien en valeur l’ensemble « luxueux » de cette histoire. Et moi qui écoute beaucoup de musique au quotidien, ça m’a permis de découvrir des classiques des années 50 et de les ajouter à ma playlist quotidienne.
Pour conclure, Don’t Worry Darling est un très bon drame mystérieux sous fond de science-fiction. Et Florence Pugh livre, encore une fois, une excellente performance qui la place définitivement au panthéon des valeurs hollywoodiennes sûres.
Et vous, avez-vous aimé le deuxième film d’Olivia Wilde ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires !