Quatre ans après l’éprouvant Inglourious Basterds (je me souviens encore de la scène d’ouverture et de celle du cinéma), Quentin Tarantino nous revient en très bonne forme avec l’excellent Django Unchained.
Dans ce nouveau film, on retrouve ce qui nous rend fan de son style cinématographique unique : humour noir plaisant, effets gores jouissifs, dialogues incisifs, scénario aux rebondissements multiples, image léchée et casting de premier choix.
Parlons-en, d’ailleurs, de ce casting. Tarantino fait de nouveau appel à Christoph Waltz, qui excelle dans son rôle de chasseur de primes (en prouvant, dans le même temps, qu’il peut jouer un autre type de personnage). Tandis qu’il collabore pour la première avec Jamie Foxx, qui incarne à merveille la vengeance (son regard en dit beaucoup, de ce côté-là), Leonardo DiCaprio (est-il utile de mentionner son talent ?) et Kerry Washington (parfaite en femme esclave victime).
Le film est également très raciste dans l’esprit (dialogues, scènes, personnages), ce qui peut choquer (comme c’est le cas en Outre-Atlantique). Mais le second degré est tellement présent que ça passe finalement comme une lettre à la poste (et, en même temps, Tarantino réussit bien son coup).
Autre bon point à souligner : l’absence de scènes bavardes (qui plombaient énormément le rythme scénaristique dans Boulevard de la Mort et dans Inglourious Basterds).
Fans ou non-fans, vous aimerez Django Unchained !