Ce biopic a beau faire scandale Outre-Manche, cela ne m’a pas empêché d’apprécier Diana.
Même si les anglais n’aiment pas ce qu’on montre de l’ex-Princesse de Galles dans le film qui lui est dédié, le fait qu’on ait montré la femme derrière la façade m’a plu personnellement. Oliver Hirschbiegel (le réalisateur) réussit ainsi à montrer le côté inaccessible et fascinant du personnage et, en même temps, le caractère mélancolique et solitaire de la femme. Ce qui fait qu’on s’attache à cette Diana, qu’on ne connaissait que très peu au final (même si je savais que sa célébrité l’avait tuée).
Ce bon point, on le doit également à la bonne performance d’actrice de Naomi Watts, qui a bien su retranscrire les principaux états émotionnels du rôle qu’elle interprète. Et puis, elle a bien travaillé son accent britannique. Après, je vous avoue que d’un point de vue physique, j’avais beaucoup l’impression de voir Naomi plutôt que Diana. Face à elle, Naveen Andrews fait oublier qu’il a joué dans la série LOST.
Et puis, il y a cette histoire d’amour impossible, dont on connaît l’issue tragique d’avance. Malgré tout, on veut y croire jusqu’au bout, tant on est émerveillé par tant d’alchimie émanant des deux personnages principaux.
En résumé, il s’agit d’un bon biopic qui vaudra peut-être une nomination aux Oscars 2014 à son actrice principale.