J’ai entendu parler de ce film d’animation très récemment, par un pur hasard qui plus est. Ayant été marqué par l’adaptation cinématographique de Randal Kleiser sortie en 1991, j’étais assez curieux de découvrir cette nouvelle version (qui semble d’ailleurs être plus proche du roman de Jack London). Contre tout attente, j’ai apprécié l’œuvre d’Alexandre Espigares.
J’émets d’abord un bémol (majeur et mineur à la fois) : j’ai eu beaucoup de mal avec le manque d’expression faciale des personnages humains. J’imagine que c’est dû au manque de moyens financiers pour réaliser Croc-Blanc version 2018, et aussi car il a été produit en France et au Luxembourg. Néanmoins, en passant outre ce « détail », le film reste plaisant à suivre dans son ensemble.
Ce film d’animation s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Un beau message y est ainsi véhiculé, l’humour s’inclut bien dans le récit et la violence n’est pas gratuite (même si elle est seulement suggérée, on se sent mal à l’aise face à ce qu’on entend à l’écran). Beaucoup de tendresse s’en dégage, sans qu’il y ait trop de bons sentiments. On s’attache donc au héros et aux autres personnages qui sont dans le « camp des gentils ».
Pour finir, j’ai bien aimé le dessin « pictural », qui donne beaucoup de charme au film d’Alexandre Espigares. Les animaux sont d’ailleurs très bien faits, et les décors sont somptueux.
Croc-Blanc est donc le divertissement familial idéal pour ces vacances de printemps, que je vous recommande personnellement !
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