[CINÉMA] Ciné Express #27

Bonjour tout le monde ! J’espère que vous allez bien et que le mois de février se déroule bien pour vous jusque-là. Aujourd’hui, je reviens brièvement sur les films sortis fin 2024 que j’ai vus au cinéma en janvier. C’est parti !

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Moana 2

J’avais adoré le premier volet, notamment son message féministe (l’héroïne et le héros qui réalisent que pour y arriver, ils doivent mettre leur fierté de côté et s’entraider). J’attendais donc cette suite avec impatience. Si j’avais su…

Moana 2 (Vaiana 2 en VF) est décevant de la première à la dernière seconde. Si on excepte les graphismes et la mise en scène de certains tableaux musicaux, cette suite n’a aucun intérêt. L’histoire aurait pu être intéressante, mais encore aurait-il fallu qu’elle soit bien écrite. Comme les personnages qui manquent cruellement de profondeur (Vaiana peut et sait désormais tout faire, ou comment faire du féminisme à deux balles chez Disney). Ou comme les chansons qui sont toutes mauvaises et oubliables, hormis Aller plus loin/Beyond (qui a d’ailleurs été mise en avant durant la promotion du film, à raison).

Bref, Disney aurait mieux fait de s’en tenir à la série qu’ils avaient prévu au départ (ça se voit tellement qu’ils ont fait cette suite à la va-vite). Au moins, ils auraient pu approfondir l’ensemble (intrigue, personnages et bande originale). Mais bon, vu le gros carton au Box-Office et la scène post-générique (en mode Avengers avec Nalo en Thanos version Wish), on n’est pas sortis de l’auberge !

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En Fanfare

Le film d’Emmanuel Courcol ne me disait rien à sa sortie. Mais en voyant son succès critique et public (près de 2 millions d’entrées, à l’heure où j’écris ces lignes), je me suis laissé tenter… Et j’ai bien fait, car En Fanfare est une belle réussite au rayon du cinéma français !

Le point fort de cette comédie dramatique est clairement le duo Benjamin Lavernhe/Pierre Lottin (la révélation de Quand vient l’automne). Dès leur première scène commune à l’écran, on croit à leur complicité et rivalité fraternelle progressive, qui se fait grâce à leur amour commun pour la musique. À travers leur relation, le long-métrage aborde judicieusement la thématique de la lutte des classes (cf. les amis de Jimmy qui font la grève — dommage que cette intrigue soit résolue à la va-vite — versus Thibaut qui a évolué dans un milieu privilégié). Sans tomber pour autant dans la surenchère (une fâcheuse habitude chez le cinéma, ces dernières années). Le seul point noir, c’est comment les personnages de Jimmy et Thibaut se rencontrent (il y avait moyen de faire mieux, selon moi). Surtout que, là encore, cette intrigue — la maladie de Thibaut — est conclue de manière inachevée.

Pour conclure, le succès d’En Fanfare d’Emmanuel Courcol est clairement justifié et mérité. J’espère d’ailleurs que le long-métrage repartira avec quelques Césars (au moins pour Pierre Lottin, un acteur qui ira loin d’après moi).

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Mufasa – The Lion King

Si comme je le disais plus haut, Vaiana 2 s’est révélé être une belle déception, Mufasa a été, au contraire, une jolie surprise. Sans être le film de fin 2024, il s’avère tout de même intéressant. On découvre ainsi avec beaucoup d’intérêt le passé de Mufasa et de Scar (anciennement Taka).

Bon, il est vrai que le film abuse des facilités scénaristiques pour nous expliquer comment Mufasa est devenu le roi qu’on connaît et, surtout, comment Taka est devenu le méchant Scar. Et sans trop vous spoiler, ça implique de la jalousie (et un triangle amoureux, mais je n’ai rien dit !). Plus sérieusement, la psychologie des deux héros est bien développée et on sent bien que, malgré leur très forte « bromance », ils vont prendre des chemins différents dictés par leurs parents respectifs. Ce qui fait que la méchanceté de Taka/Scar n’est pas innée, sinon progressive et que, par conséquent, cet antagoniste s’avère attachant à cause de son parcours.

À part ça, les graphismes sont travaillés et les animaux beaucoup plus expressifs que dans Le Roi Lion version 2019. Quant aux chansons, elles sont très bien pour la plupart tout en faisant avancer intelligemment le récit. Le score est d’ailleurs magnifique avec ses références bienvenues à la célèbre œuvre musicale de Hans Zimmer. Cependant, je trouve que les interventions lourdingues de Timon et Pumba cassent le rythme du film. Sans ça, le film aurait été bien meilleur.

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Nosferatu

Je termine avec Nosferatu de Robert Eggers, un réalisateur que j’affectionne depuis son premier film The Witch. Et vu la bande-annonce de Nosferatu, je savais que ce serait aussi sombre et malsain que The Lighthouse. Et effectivement, ça l’est !

Par contre, je dois vous avouer que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Il faut dire aussi que le réalisateur prend bien son temps pour poser son intrigue et ses personnages. Et une fois que Thomas (Nicholas Hoult) rencontre le comte Orlock (Bill Skarsgård), je me suis senti davantage happé par l’intrigue. Connaissant le réalisateur et son goût pour le tragique, je voyais venir la fin. Néanmoins, cette dernière parvient quand même à être marquante.

Sinon, l’esthétique est toujours de mise chez Eggers. Il nous offre ainsi un bel objet cinématographique tantôt bleuté, tantôt en noir et blanc, qui renforce le côté old school voulu par le réalisateur. Sans oublier les scènes gores qui sont parfois très hardcore. Quant au casting, il est bien dans l’ensemble, hormis Lily-Rose Depp que j’ai trouvée quelconque. Enfin, le personnage de Nosferatu est un peu décevant, dans le sens où il ne suscite pas autant de frayeur que je le pensais (malgré son apparence repoussante).

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Et vous, avez-vous vu ces films ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !

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