Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, je vous parle des deux dernières productions de la firme Disney : Luca d’Enrico Casarosa et Cruella de Craig Gillespie. Bonne lecture !
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Luca
On commence avec mon coup de cœur signé Pixar qu’est Luca. Le studio annexe de Disney frappe très fort encore une fois, grâce à cette histoire d’amitié/d’amour — ça dépend de comment on décide d’aborder ce long-métrage — puissante et émouvante à la fois. Personnellement, le film m’a beaucoup touché grâce à ses thématiques abordées et à sa forte ressemblance avec La Petite Sirène (aka l’un de mes films préférés).
Comme la première partie du film se déroule sous l’eau, j’étais aux anges. En effet, j’adore les films dont l’action prend principalement place dans l’océan/la mer, car ils offrent une ambiance apaisante et féérique. Et même si, par la suite, Luca se déroule ensuite sur la terre ferme (en Italie, plus précisément), ça ne m’a pas empêché de continuer à rêver durant mon visionnage. Ce film m’a ainsi donné l’envie de voyager et de m’amuser aux côtés des trois héros, qui sont Luca, Alberto et Giulia.
J’ai trouvé ces personnages super bien écrits. Je me suis ainsi beaucoup identifié à Luca et Alberto, notamment car selon moi, ils personnifient la communauté LGBT+ dans le long-métrage de Enrico Casarosa. Leur histoire d’amour — oui, je persiste — est tellement forte et les 20 dernières minutes m’ont d’ailleurs fait pleurer. J’ai également adoré ceux de Giulia (j’aurais beaucoup aimé avoir une amie comme elle, à l’époque) et des parents (qui vont avoir du mal à accepter que leur fils s’affirme tel qu’il est). Quant à celui d’Ercole Visconti, c’est un véritable antagoniste qu’on adore détester.
Pour résumer, Luca d’Enrico Casarosa est un bijou du cinéma d’animation. Je le classe sans hésiter parmi mes films Pixar favoris, aux côtés de Là-Haut et de Le Voyage d’Arlo. Deux films qui m’ont également fait beaucoup pleurer !
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Cruella
Le second film de cet article est le long-métrage live action Cruella. C’est la deuxième fois que Disney produit un film où une antagoniste est l’« héroïne » après Maléfique. Ma principale « crainte » résidait dans le fait que Cruella reste finalement trop gentille par rapport au personnage d’origine (ici, celui des 101 Dalmatiens). Certes, il a bon fond du début jusqu’à la fin, mais sa méchanceté est déjà plus assumée que celle de Maléfique. Cela fait notamment de Cruella de Craig Gillespie une réussite totale.
Déjà, Emma Stone rend justice à l’une des méchantes les plus emblématiques de l’univers Disney. Elle incarne à merveille aussi bien le côté doux et innocent du personnage (Estella) que son côté garce et machiavélique (Cruella). La manière dont elle devient l’antagoniste qu’on connaît est bien amenée, ce qui permet ainsi de poser les bases de la future saga à venir (une suite est déjà sur les rails). Le personnage est donc bien écrit et son bras de fer avec la Baronne (Emma Thompson) est jubilatoire.
Clairement, ce sont Emma Stone et Emma Thompson qui portent le long-métrage de Craig Gillespie. C’est une guerre de pouvoir palpitante qui se déroule sous nos yeux : on se demande qui des deux va l’emporter (même si on se doute de l’issue). En parlant de la fin, elle se devine dès les dix premières minutes. Mais bon, c’est Disney, donc il ne faut pas s’attendre à un scénario révolutionnaire. Néanmoins, bien qu’il soit linéaire — pas d’allers-retours entre le passé et le présent ici —, j’ai beaucoup apprécié la présence de la voix off d’Emma Stone qui raconte l’histoire. De plus, les clins d’œil au dessin animé sont bien amenés (tout en étant discrets). À ce sujet, la scène bonus fait plaisir à voir.
En conclusion, Cruella se classe sans mal parmi les meilleures adaptations live action signées Disney. Le studio parvient ainsi à faire du neuf avec du vieux, tout en y incorporant intelligemment du féminisme. Un film à voir en famille !
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Et vous, qu’avez-vous pensé de Luca et de Cruella ? N’hésitez pas à me donner votre avis en me laissant un commentaire !