J’ai eu l’impression de regarder un épisode d’une heure et demie de Gossip Girl. Et ce n’est pas un compliment, loin de là ! Même si j’ai apprécié la série produite par la CW, j’ai eu du mal à supporter les émois amoureux de Blair, de Chuck et leurs amis pendant six saisons. Et ce fut la même durant mon visionnage de Chronically Metropolitan.
Le film réalisé par Xavier Manrique et écrit par Nicholas Schutt n’a effectivement pas grand-chose pour lui. Les intrigues sont inintéressantes à suivre, de même qu’il est insupportable de voir tous les personnages pleurnicher sur leur sort. Les tentatives d’humour sont prévisibles à des kilomètres à la ronde et, de ce fait, tombent à plat à une fois venues. Du coup, on s’ennuie et compte les minutes qui nous séparent du générique de fin. Quant à la réalisation, elle se résume à un vulgaire téléfilm du dimanche après-midi sur M6, qu’on regarderait par temps pluvieux.
En revanche, doit-on blâmer le casting ? Je ne sais pas trop. Si Chris Noth devient rapidement une tête à claques, Addison Timlin (qui joue sa fille) s’en sort un peu mieux par exemple. Mais je retiens surtout Shiloh Fernandez (la version rajeunie de Johnny Depp) et Ashley Benson, qui ont d’ailleurs une belle alchimie à l’écran. Mais comme leurs partenaires, ils donnent l’impression débiter leurs dialogues sans véritable conviction. Ce sont néanmoins eux deux qui « sauvent » Chronically Metropolitan, à mon sens.
En conclusion, si vous êtes fans du genre du soap opera, vous aimerez sans doute Chronically Metropolitan. Au pire, vous piquerez un bon somme.