Catherine sent que sa vie est en train de voler en éclats : son mari a une fâcheuse tendance à relooker les femmes qu’ils croisent, son fils refuse de lui adresser la parole. Persuadée donc que son époux la trompe, elle décide d’engager une call-girl, pour le prendre en plein flagrant délit adultère…
Un pitch qui avait l’air sympa, bien que déjà vu. Un film qui s’avère finalement long, très long. Et également très prévisible. Car nous ne sommes pas dupes : dès l’arrivée d’Amanda Seyfrield, on connait l’issue de Chloe. Et malgré tous les plans pour tenter de la sublimer un maximum (et si possible, avec des prises de vue qui en suggèrent beaucoup), il y a comme une sorte d’indifférence qu’on ressent vis-à-vis d’elle. Ce qui est totalement le contraire avec Julianne Moore : chaque plan, chaque mouvement, chaque scène est visuellement exquis à souhait. C’est en quelque sorte elle l’âme de Chloe. Autre point positif du film : les dialogues, de plus en plus crus au fur et à mesure que le temps passe, avec des passages érotiques à la fois beaux et troublants. Cependant, on a vraiment du mal à voir la logique de tout ça. Une belle déception, malgré une réalisation des plus sobres et des acteurs de qualité.