[CINÉMA] Challengers

Après avoir vu Challengers de Luca Guadagnino, je peux désormais dire que oui, Zendaya est une excellente actrice. Même si je l’avais trouvée plutôt bien dans la saga Spider-Man et très bien dans Dune, deuxième partie, je l’ai trouvée tout simplement bluffante dans Challengers. Il faut dire aussi qu’elle incarne un personnage féminin plein de nuances et qu’avec ses partenaires de jeu à l’écran (Mike Faist et Josh O’Connor), elle forme un triangle amoureux qui nous offre beaucoup de rebondissements.

C’est ainsi que Luca Guadagnino dépeint, avec cette fougue qui caractérise si bien son cinéma, ce jeu de séduction dont personne ne sortira vraiment indemne. Et là où le réalisateur italien fait clairement preuve d’originalité, c’est qu’il met en parallèle tension sexuelle à son paroxysme et match de tennis effréné. Et l’excellente bande originale électrique composée par le duo Trent Reznor/Atticus Ross vient renforcer le jeu passionnel et toxique dans lequel s’affrontent les trois personnages.

Cela passe également par la photographie et le montage, et pour ça, Guadagnino est très doué. Il parvenait déjà à nous faire ressentir du désir pour ses protagonistes dans A Bigger Splash (un long-métrage de sa filmographie qui est, malheureusement, souvent oublié) via l’image. Mais dans Challengers, il met la barre encore plus haut, puisque chaque image transpire clairement le sexe. Et tout ça ne fonctionnerait pas sans l’alchimie qu’il y a entre ses têtes d’affiche.

Parce qu’enfin, l’œuvre de Luca Guadagnino ne serait rien sans son trio sur qui toute cette histoire repose. Comme je le disais, Zendaya est bluffante dans son rôle (même si, personnellement, j’ai détesté Tashi du début à la fin). Pour moi, c’est sa meilleure interprétation à ce jour (nomination aux prochains Oscars en vue ?). Mike Faist et Josh O’Connor livrent également une excellente performance, et tantôt leur duo de meilleurs amis/ennemis nous tient en haleine, tantôt le triangle qu’ils forment avec Zendaya fait battre notre cœur à tout rompre. Sans parler de la fin abrupte, mais voulue, qui nous laisse sans voix (et avec une certaine frustration, il faut l’avouer).

En résumé, Luca Guadagnino signe avec Challengers un drame romantique et sportif intense, qui ne laisse vraiment personne indemne (aussi bien les personnages que les spectateurs). À mes yeux, c’est une belle réussite cinématographique et gageons que, à l’instar de Civil War, ce film se fera remarquer aux Oscars 2025.

Et vous, avez-vous vu Challengers ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire.

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