Patience Phillips est d’une timidité maladive. En plus, elle a une vie de merde : elle qui rêvait d’être une artiste reconnue, elle se contente de bosser en tant que designer publicitaire chez Hedare Beauty. Cette société s’apprête, par ailleurs, à lancer son nouveau produit, destiné à rendre les quarantenaires ridées belles à nouveau. Sauf que le produit en question a, en réalité, des effets secondaires néfastes. Et quand Patience le découvre, elle est immédiatement abattue comme une chienne mouillée par ses patrons. Mais ces derniers n’avaient pas prévu que la jeune femme ressusciterait aussitôt morte…
Jamais une héroïne n’aura été autant sexy à l’écran. Et ce malgré des effets spéciaux faits avec une 3D tout droit sortie des années 90 (une 3D de mauvais goût, donc). Une 3D qui ne cessera de revenir nous hanter dès qu’on s’y attend le moins, une 3D qui aurait pu être mieux travaillée si Pitof l’avait bien voulu. Mais à part ça, pour un français qui fait ses premiers pas dans le monde hollywoodien, il ne s’en sort pas trop mal.
En choisissant la divine Halle Berry pour incarner une Catwoman dominatrice qui aime se faire plaisir, Pitof fait un choix de casting judicieux. Berry devient ainsi, grâce à ce rôle qui lui sied comme un gant, le fantasme de tous les mâles de cette terre. Sa démarche est parfaite, son costume lui va à ravir, ses « miaous » vraiment bandants… En gros, c’est surtout pour elle qu’on va voir Catwoman, et non pas pour le scénario, qui tient plutôt bien la route, ni pour Sharon Stone, qui interprète un mannequin devenu has-been (un peu comme elle, d’ailleurs), et encore moins pour les scènes de combat (un peu trop surfaites) et l’humour potache pourtant bien drôle par moments.
Catwoman, c’est juste un hommage à la bombe qu’est Halle Berry, et rien d’autre. Et ce n’est pas plus mal au final !