[CINÉMA] Caprice

On retrouve Virginie Efira, deux ans après la surprise 20 Ans d’Écart. Et avec le recul, je réalise que cette actrice m’avait bien manqué, tant je la trouve fraîche et « hors-norme ». Dans Caprice, elle s’éloigne des personnages qu’elle a pu incarner jusque-là, en usant de retenue, de sérieux et d’élégance dans son jeu. À l’image du film qui la met en scène, c’est-à-dire : pétillant, drôle et léger.

On se régale ainsi pendant une heure quarante des « mésaventures » de Clément (attachant Emmanuel Mouret), antihéros maladroit qui fait beaucoup trop de concessions, pour faire plaisir à celles qui l’entourent. Autour de lui, virevoltent Virginie, Laurent Stocker et Anaïs Demoustier, qui donnent à Caprice de jolis airs.
Si les personnages des deux premiers m’ont paru très sympathiques, celui d’Anaïs m’a énormément agacé, tant il fait dans la surenchère. Je sais que c’était fait exprès, mais je n’arrivais pas à la supporter. Ce qui ne veut pas dire qu’elle joue mal, bien au contraire !

D’ailleurs, c’est tout le casting que je félicite, à ce propos. Il faut dire aussi que la mise en scène d’Emmanuel Mouret les a aidés à bien se mettre en avant. Sans oublier le scénario qui, bien que convenu, réussit à jouer avec les codes du genre, pendant que la caméra du réalisateur se permet quelques écarts fantaisistes avec la lumière et les couleurs. Je regrette juste le manque d’évolution des protagonistes : ils sont constants du début à la fin et j’aurais aimé une prise de risque, de ce côté-là.

Donc, pour les spectateurs qui hésiteraient entre le dernier Marvel et cette pépite frenchy, votre choix devrait être rapidement fait !

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