Quand j’ai vu la moyenne catastrophique de critiques positives sur Rotten Tomatoes, je m’attendais à une véritable purge. Et après avoir vu le film d’Eli Roth, j’ai appris que la postproduction avait été chaotique (au point même que l’un des scénaristes avait demandé le retrait de son nom du projet). Et il est vrai qu’en regardant Borderlands, on sent de suite le produit hollywoodien préfabriqué pour plaire au plus grand nombre. Pourtant, à l’instar de Madame Web, j’ai apprécié mon visionnage.
Il faut savoir que je ne connais le jeu vidéo que de nom. Et pour être honnête, je n’ai pas vraiment envie d’y jouer (ce n’est pas mon style). Néanmoins, comme je voyais souvent la bande-annonce au cinéma, ce projet d’adaptation a titillé ma curiosité. Je regrette d’ailleurs que le trailer en montre beaucoup trop, car en regardant le film, je n’ai pas vraiment eu de surprises concernant les séquences d’action. Maintenant, comme je le disais précédemment, j’ai bien aimé Borderlands d’Eli Roth.
Dans l’ensemble, c’est un divertissement sympathique qui nécessite de débrancher son cerveau. Bien qu’il y ait de la violence et un humour trash assumé, ça reste quand même très convenu. Le film devient d’ailleurs plein de bons sentiments vers la fin, en témoigne le « sacrifice ultime » de l’héroïne (incarnée par Cate Blanchett) pour sauver ses amis du méchant (Édgar Ramírez). Je ne m’y attendais pas vraiment, mais ça ne m’a pas dérangé non plus. Disons que ça témoigne du côté « film américain commercial qui doit plaire au plus grand nombre » (au risque d’exclure les fans de la franchise vidéoludique).
Et peut-être est-ce le but, en fin de compte ? Celui de plaire, non pas aux fans, mais au grand public qui ne connaît pas vraiment, voire pas du tout, Borderlands. Me concernant, j’ai apprécié le fait de découvrir cet univers et ses personnages loufoques dans l’âme. J’ai ainsi trouvé le casting convaincant, notamment Cate Blanchett dans le rôle principal. Même si elle ne correspond pas vraiment à l’idée qu’on se fait du personnage de Lilith — je suis allé voir à quoi ressemblait le personnage du jeu d’origine —, elle casse encore une fois la baraque. J’ai également adoré Jack Black en Claptrap — le rôle parfait pour lui — et Ariana Greenblatt en Tiny Tina — ça se voit qu’elle s’éclate dans ce personnage. A contrario, Kevin Hart (Roland) et Jamie Lee Curtis livrent des prestations en demi-teinte.
Quant à l’univers en lui-même, j’ai bien aimé l’aspect esthétique des déserts de la planète Pandore. Ça m’a même rappelé la saga Mad Max par moments, notamment la course-poursuite dans le désert. Les scènes d’action sont d’ailleurs bien chorégraphiées pour la plupart (celle dans le souterrain m’a paru un peu trop longue, cependant). Par contre, certains effets spéciaux sont mauvais, tellement le fond vert se voit à des kilomètres ! Le film ayant coûté 115 millions de dollars (hors budget marketing), c’est un comble que les FX soient aussi amateurs à ce point.
Pour conclure, je pense que je reverrai Borderlands d’Eli Roth, même en sachant que ce n’est pas un chef-d’œuvre. Comme dit précédemment, ça m’a permis de débrancher mon cerveau pendant 1 h 40. Néanmoins, je comprends également le four au Box-Office et la déception des fans du jeu vidéo.
Et vous, avez-vous Borderlands ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé dans les commentaires !