[CINÉMA] Blue Jasmine

Blue Jasmine est le nouveau film annuel de Woody Allen, que je ne pouvais pas rater !

Si le réalisateur new-yorkais se repose encore sur ses acquis, Blue Jasmine marque un nouveau pas dans sa longue filmographie, puisque ce dernier s’avère être plus mélancolique que ses derniers essais. Car si l’humour allenien est encore de mise (il m’a encore eu !), le film finit de manière « dramatique ». Cela m’a d’ailleurs assez étonné, sachant qu’on a toujours été habitué à des fins heureuses dans ses long-métrages les plus récents. Ce qui n’est pas pour me déplaire, au contraire !

Sinon, il est vrai qu’on retrouve beaucoup de Woody Allen (celui qui a toujours tendance à tout voir en noir) dans le personnage de Cate Blanchett. Cette dernière l’interprète d’ailleurs très bien, surtout que le rôle était très complexe, tant il est à la fois plein d’humour et de mélancolie. Et là où Blue Jasmine s’avère être « dramatique », c’est à la fin, quand on voit que Jasmine a tout perdu, y compris l’estime que sa sœur avait pour elle.

Parlons-en d’ailleurs, de la relation que les deux frangines entretiennent. Selon moi, elle aurait pu être mieux fouillée, notamment lors de leur dispute (si on voit Jasmine évoluer de bout en bout, ce n’est pas le cas de Ginger, ce qui n’explique pas sa réaction finale).

Passé ce détail, les autres personnages sont tous très bien joués : Sally Hawkins (Ginger), Bobby Cannavale (Chili) et Michael Stuhlbarg (le dentiste). En revanche, j’ai moins aimé Alec Badwin, en comparaison de son rôle dans To Rome With Love.

Un nouveau Allen frais et très sympathique, mais en deçà de son prédécesseur.

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