C’est un film que je voulais voir, car Jonathan Rhys-Meyer joue dedans. Au final, je suis assez partagé.
J’hésite entre dire que ce dernier et sa partenaire, la divine Natalia Vodianova (qui est si belle), interprètent bien leurs rôles ou bien dire qu’ils incarnent de vulgaires caricatures. Comme ce cher Jonathan, dont le jeu nous rappelle étrangement le personnage d’Henri VIII (qui était déjà bien détestable, même si on devait reconnaître que l’acteur avait du talent). Celui de Solal est charismatique, mais est également une véritable tête à claques. Car le voir torturer passionnellement sa dulcinée durant les derniers trois-quarts d’heure du film me donnait envie de quitter la salle. Ce qui rend ainsi Belle du Seigneur ennuyant, car trop répétitif dans son scénario. D’ailleurs, ça se sent que c’est tiré d’un livre, tant c’est mal construit et que certaines scènes sortent de nulle part (genre la bonne de l’hôtel qui caresse le corps de Solal).
Bref, le film aurait pu être meilleur, à cause de cette histoire d’amour passionnelle à la limite du meurtre, mais Glenio Bonder en a décidé autrement. Tant pis !