C’est le coup de cœur du moment des critiques et du public, le film qui a tout raflé sur son passage à chaque festival. Parce que le synopsis me paraissait original – une petite fille de six ans qui part à la recherche de sa mère –, je me suis décidé à aller voir Les Bêtes du Sud Sauvage. Bilan : le film est original et bon dans sa forme, mais mou dans son fond.
Au niveau de la forme, le film se déroule du point du vue de la jeune Hushpuppy (incarnée par Quvenzhané Wallis, qui porte le film à elle toute seule). On ressent donc tout ce qu’elle-même ressent. Ainsi, l’univers dans lequel elle et son père vivent nous apparaît comme étant apaisant, mais également sordide. Tandis que notre monde nous semble alors brutal.
Au niveau du fond, l’histoire est banale, mais bien racontée. Cependant, on regrette qu’il ne se passe pas plus de choses au niveau de l’intrigue, de même que le scénario soit parfois décousu.
Enfin, l’émotion est au rendez-vous, les scènes entre Hushpuppy et son père étant marquantes. Le casting, bien que composé d’acteurs non professionnels, est talentueux.
En somme, un joli petit film indée dont la réputation n’a trompé personne.