Dix ans après sa sortie sur grand écran, Le Domaine des Dieux fait son retour en grande pompe. L’occasion pour moi de le voir une deuxième fois et de lui donner une nouvelle chance. En effet, il m’avait laissé un souvenir en demi-teinte, dans le sens où c’était un bon film d’animation qui aurait pu être mieux à mon goût. La question est donc la suivante : mon ressenti est-il toujours le même ?
Eh bien, non ! J’ai bien plus apprécié ce film d’animation Astérix que la première fois. Certes, j’ai eu du mal à rentrer dedans les premières minutes, notamment à cause de l’humour estampillé Louis Clichy/Alexandre Astier très présent. Le duo place ainsi beaucoup de références à la pop culture, les unes s’insérant bien dans l’ensemble (cf. la réplique de Panoramix emprunté à Gandalf), les autres étant un peu trop grossières (cf. le jingle de RTL en pleins jeux du cirque). On n’aime ou on n’aime pas, mais en ce qui me concerne, j’y suis devenu plus réceptif.
Est-ce que cela empêche ce long-métrage Astérix d’être fidèle à l’univers dont il est inspiré ? Pas du tout ! Au contraire, Louis Clichy et Alexandre Astier respectent parfaitement le matériau de base, bien qu’ils n’hésitent pas à prendre des libertés avec. Le scénario reste donc globalement le même, mais les nouveautés qui l’accompagnent sont plutôt bienvenues (l’alliance inattendue entre les Gaulois et les Romains en civil, par exemple). Ce n’était pourtant pas gagné me concernant, vu que je connais par cœur la bande dessinée. Mais Astier et Clichy ont su convaincre et séduire l’enfant fan d’Astérix en moi.
Les graphismes, eux, sont d’excellente facture. Ils sont vraiment fidèles à l’univers visuel d’Astérix, aussi bien aux dessins de la BD qu’à ceux des précédents films d’animation. De plus, la 3D leur donne un aspect très propre. On n’a donc clairement pas à rougir face aux Américains, qui sont pourtant champions dans le domaine.
Quant au doublage, il m’a convaincu dans l’ensemble. Si certains personnages trouvent immédiatement leur voix (Florence Foresti en Bonemine, notamment), d’autres mettent plus de temps pour ce faire (comme Guillaume Briat en Obélix, mais difficile de passer après Jacques Morel et, surtout, Pierre Tornade). Évidemment, Roger Carel reste indémodable en Astérix. Cela dit, je trouve que Christian Clavier a su reprendre le flambeau avec brio dans Le Secret de la Potion Magique.
En conclusion, je suis ressorti de ma deuxième séance du Domaine des Dieux bien plus enchanté que la première fois. Merci donc à Louis Clichy et Alexandre Astier de m’avoir permis de le revoir au cinéma !
Et vous, quel est votre avis sur Astérix et le Domaine des Dieux ? N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !