Après le premier volet qui était classique dans son scénario, mais qui surprenait par son concept inédit dans le monde des super-héros, Ant-Man and the Wasp va encore plus loin, tout en s’inscrivant dans la logique Marvel que Disney instaure depuis dix ans. Avec une pointe de féminisme, que la firme aux grandes oreilles s’évertue à inscrire dans ses œuvres depuis La Reine des Neiges en 2013.
Dans ce deuxième volet, je valide le féminisme à 100 % ! C’est vrai que j’attendais avec impatience que la belle Evangeline Lilly se dévoile dans son costume de la Guêpe (comme l’une des scènes post-générique du premier film le laissait présager). Après visionnage, je dois vous dire une chose : elle assure dans ce personnage de super-héroïne qui manie les arts martiaux aussi bien (voire mieux) que son partenaire Paul Rudd. J’ai d’ailleurs pris plaisir à revoir ce dernier sous les traits d’Ant-Man, tant son charme et son humour siéent bien au personnage. On peut également compter sur Michael Douglas, Michelle Pfeiffer (chut !) et, dans une moindre mesure, sur Michael Peña, pour bien faire le job. Enfin, Hannah John-Kamen campe une « antagoniste » pour le moins mystérieuse, mais humaine dans le fond. Un personnage qui, à l’instar de celui d’Evangeline Lilly, porte instantanément le film de Peyton Reed.
Le scénario reste classique pour un film de super-héros (on ne change pas une recette qui gagne). Néanmoins, le personnage de Ghost est bien traité, en dépit de l’autre méchant principal du film (qui manque de saveur, comme la plupart des antagonistes de l’univers Marvel). Ses motivations sont compréhensibles et le jeu de l’actrice lui donne ainsi de la profondeur. Les personnages comiques secondaires (T.I. et David Dastmalchian) alourdissent le rythme : pour moi, ils sont plus que dispensables à la franchise Ant-Man. Les scènes d’action, l’alchimie entre Paul Rudd et Evangeline Lilly et l’intrigue générale ont participé cependant à mon intérêt pour Ant-Man et la Guêpe.
Ce qui m’a agréablement surpris ici, c’est la réalisation de Peyton Reed. Déjà derrière la caméra pour le film précédent, je trouve qu’il s’est beaucoup fait plaisir dans la mise en scène et le montage. Quelques exemples :
- Le monologue de Michael Peña, qui est un régal au niveau du montage !
- Les scènes de combat avec Evangeline Lilly sont les meilleures du film.
- Le concept « miniaturisé » est davantage poussé, notamment avec le laboratoire transportable et le coffret rempli de voitures pour enfants (on sent de nouveau le fan service de la part de Disney, mais c’était rigolo à voir).
Pour résumer, Ant-Man et la Guêpe envoie du lourd et nous rappelle que quand ils veulent, Disney peut nous proposer des univers inventifs tout droit sortis de l’ordinaire ! De quoi satisfaire même les non-fans de la franchise Marvel (comme moi) !
Le coup du coffre à jouets était bien vu en effet !
Quant à Michael Pena dans un personnage fan de Morissey, je dis respect 🙂
Un bon film d’été qui fait plaisir.
Yep, cette suite est un bon bol d’air frais !