Vu jeudi soir en VOST, American Hustle n’est finalement qu’un pétard mouillé, à côté de la bonne surprise que fut Silver Linings Playbook en 2013.
Je vais commencer par les points positifs, histoire de ne pas vous donner l’impression de descendre le film. Déjà, la direction d’acteurs est vraiment bonne, même si pour certains, on tombe presque dans la caricature. Je parle surtout de Bradley Cooper et de Jennifer Lawrence, qui écopent des mêmes rôles qu’ils avaient eu dans la précédente réalisation de David O. Russell. Si Jennifer s’en sort encore bien ici (bien qu’il faille être honnête : d’une part, son personnage n’apporte rien à l’intrigue général et, d’autre part, ça ne vaut pas un Golden Globe), Bradley finit par livrer une performance trop proche du personnage de Pat Solitano. En revanche, j’ai beaucoup aimé les prestations de Christian Bale et de Jeremy Renner, dans des rôles à contre-emploi, suivies de celle d’Amy Adams (vraiment photogénique ici, le rôle voulant ça).
Ensuite, il y a la bande son, qui retranscrit très bien l’ambiance de l’époque (années 70).
Enfin, pour finir avec le positif, j’ai trouvé la photographie impeccable.
Le négatif concerne le film en lui-même. L’histoire avait du potentiel, mais le scénario la rend inintéressante. Je me suis ennuyé, mais je n’ai pas trouvé le film mauvais pour autant.
Pour conclure, disons que pour moi, American Bluff ne mérite pas ses dix nominations aux Oscars. Copie à revoir, donc, pour M. Russell.