Un ami m’avait fortement encouragé à voir Alita — Battle Angel, tant il l’avait adoré. De mon côté, le synopsis me faisait envie. Et quand j’ai appris que c’était une dystopie, je me suis dit : « Ça ne peut que me plaire ! » (Même si Hollywood a bien fait le tour de ce genre cinématographique depuis des années.) J’y suis donc allé les yeux fermés, en espérant être aussi émerveillé que le fût mon ami !
Verdict ? J’en ai pris plein la vue au niveau visuel, mais l’écriture du scénario laisse à désirer. Le film comporte effectivement beaucoup d’incohérences. J’étais même perdu à certains moments, car j’étais persuadé d’avoir loupé un passage important. Robert Rodriguez a dû prendre pour acquise l’idée qu’on avait tous lu le manga avant d’aller voir le film, alors que non. De plus, il nous propose là un blockbuster hollywoodien cliché estampillé « ados » (avec la romance entre Alita et Hugo). À défaut de proposer une écriture plus fouillée des personnages (par exemple).
Au niveau du casting, tous font le job. Déjà, ça fait du bien de voir Christoph Waltz jouer un personnage gentil. Je l’ai trouvé très attachant en père qui protège sa fille adoptive. Rosa Salazar m’a convaincu dans le rôle-titre (même si ce n’est « pas » elle à l’écran) : j’ai bien aimé découvrir son passé et son parcours initiatique en tant que guerrière. Dans les rôles secondaires, Mahershala Ali, Jennifer Connelly et Keean Johnson sont anecdotiques (la faute à des personnages peu consistants).
Néanmoins, je n’ai rien à redire sur la réalisation. Les couleurs sont très belles et s’adaptent bien aux différents décors. Les effets spéciaux sont réussis, et j’ai d’ailleurs cru qu’Iron City existait vraiment. Quant à la mise en scène : waouh ! Les scènes de combat sont bien lisibles et chorégraphiées. J’ai également adoré celles du Motorball. Robert Rodriguez a donc fait un excellent boulot de ce côté-là.
En résumé, Alita — Battle Angel est un super spectacle visuel qui émerveillera le plus grand nombre. Dommage que le scénario en ait pâti…
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