Tom croit encore au grand Amour, celui qu’on écrit avec un grand A. Et il croit enfin avoir trouvé l’âme sœur en la personne de Summer, la nouvelle secrétaire de son patron. Sauf que cette dernière ne croit pas au coup de foudre et toutes ces choses qu’elle juge stupides, voire même irréelles. Pourtant, un mois après leur rencontre, les deux jeunes gens décident de commencer une relation, dite non sérieuse. Or plus le temps passe, et plus Tom est amoureux de Summer, alors que cette dernière le considère juste comme un simple ami…
Je vous préviens de suite : rares seront les occasions de lire des critiques où j’affirme que dès le générique, je savais que le film me plairait et qu’il n’y aurait ainsi pas de moment où je pourrais m’en plaindre. En voilà une justement, avec (500) Days of Summer, LE chef-d’œuvre que je n’attendais plus. En fait, à part les Disney des années 90 (ma période nostalgique de ciné), je ne m’imaginais pas voir un film qui me marquerait à ce point (dans tous les sens possibles du terme).
Déjà, avec la chanson Us de Regina Spektor au générique, il y a comme un agréable sentiment de retour à l’été. Et ça fait du bien (surtout quand on sait que le lendemain, on doit reprendre le boulot). Ensuite, il y a ces répliques caustiques bien senties qui nous font rire, ou simplement sourire. Enfin, il y a ce scénario audacieux, qui joue avec brio sur les parallèles. Vous l’aurez compris : tout, absolument tout, dans (500) Days of Summer plait.
Mais c’est surtout ce couple, voué d’avance à l’échec, qu’on aime. Joseph Gordon-Levitt parvient à faire passer tant de choses à travers son regard d’enfant innocent intrigué par Zooey Deschanel, tout simplement délicieuse et divine, si bien qu’on la croquerait. Ces deux-là crèvent l’écran, l’une parce qu’elle est belle et l’autre parce qu’à travers son personnage naïf et immature, il parvient à donner ce véritable sens à l’amour, qu’on attendait depuis longtemps. ENFIN il y a une logique amoureuse sur grand écran. Et ENFIN on parvient à se reconnaître à travers les deux acteurs d’une romance cinématographiée quelconque.
Pour une fois, je suis donc ravi de ne pas être trompé à propos d’un film. La première fois que j’ai vu la bande-annonce, je voulais déjà me précipiter pour aller le voir. Et maintenant que je l’ai vu, je suis tout simplement conquis.