Aaron Ralston est un grand assoiffé de sensations fortes et rien ne lui fait peur. Lorsqu’il part en vadrouille sans prévenir qui que ce soit le 26 avril 2003, il n’a aucune idée de ce qui l’attend. En effet, en voulant s’engouffrer dans un canyon, un rocher tombe et lui emprisonne le bras. Aaron essaie donc par tous les moyens de s’en sortir…
Il n’y a absolument rien à sauver dans 127 Hours. Mais vraiment rien ! Autant le premier quart d’heure est correcte (en même temps, il y a de l’action, bien qu’elle soit minime), autant le reste est ennuyeux à mourir. Pendant le reste du film, on regarde James Franco parler tout seul devant sa caméra, James Franco et ses bribes de souvenirs sortis de nulle part (et qui n’ont aucun intérêt), James Franco et son visage en gros plan, d’autres gros plans tout juste « décoratifs »… Oui, tout dans 127 Hours tourne autour de James Franco.
Le concept du long métrage s’appuyant surtout (ou uniquement) sur un acteur, on l’a déjà vu dans Buried. Et même si Ryan Reynolds n’était pas forcément à la hauteur dans son rôle, le film réussissait tout de même à nous captiver (le réalisateur tentait de multiplier les rebondissements tant qu’il le pouvait). Dans 127 Hours, c’est complètement l’inverse. Déjà que le challenge était de taille, Danny Boyle ne fait que se planter. En plus de nous endormir, il multiplie les plans inutiles. Là où Slumdog Millionaire était une belle réussite, 127 Hours est beau ratage en comparaison. Et ne parlons surtout pas du scénario et du montage, qui sont catastrophiques.
Alors, que reste-t-il au final ? Eh bien, pas grand-chose, mis à part James Franco qui ne s’en sort pas trop mal. Après, pas de quoi être cité aux Oscars (mais ça, c’est un autre débat). Certaines scènes ont également le mérite de divertir (même si encore une fois, on n’en voit pas trop l’intérêt, si ce n’est celui de combler le vide que le film laisse). Bref, un navet à éviter !