Et après ? Et après, que se passera-t-il ? Survivrai-je à tous ces changements survenus dans ma vie dernièrement ? Je pense que oui ! Est-ce que ça surprendra les autres ? Je ne sais pas, mais sûrement que oui. Après tout, je me suis sauvé « comme un voleur » en quittant Twitter et Instagram. J’ai bien voulu prévenir mes 179 contacts sur Facebook, mais peu d’entre eux m’ont répondu. Alors je m’en suis allé également, comme un oiseau (bleu) fantôme…
Est-ce que je manquerai à tout le monde ? Je ne pense pas. Est-ce que je manquerai à certaines personnes ? Oui, je pense. Est-ce que certains me manqueront ? Oui ! Mais voilà, j’étouffais et me sentais oppressé par ce monde virtuel que j’avais bien trop parcouru. Si je devais résumer cette mini-série sur mon rapport aux réseaux sociaux, ce serait le mot suivant : overdose. Oui, comme on fait une overdose à cause de la drogue.
Il y a un moment où tout devient épuisant, où vous avez besoin de prendre l’air et de vous recentrer sur des choses qui vous font du bien. Twitter m’a épuisé avec ses conneries x1000 et ses twitnautes qui pleurnichaient sans cesse sur leur clavier. Instagram m’a lassé avec ses selfies en pagaille. Facebook, lui, m’agace avec ce besoin obsédant d’en montrer toujours plus sur la vie qu’on mène (alors qu’on sait bien que). Et puis, tous ces fameux algorithmes … Je ne veux pas en savoir plus !
À présent, il me faut vraiment apprendre à séparer ma vie du monde virtuel. J’ai tenté de de l’apprendre durant des années, sans succès. Il fallait simplement que je fasse l’expérience de ce ras-le-bol général intérieur, pour que je comprenne enfin que ce n’était pas sain pour moi. Déjà que je me plains beaucoup au quotidien (demandez à mes proches !), il est hors de question que je supporte les jérémiades de la France entière !
Il faut aussi que je (ré)apprenne à communiquer. Avec les SMS, les mails et les moments passés ensemble, du côté de la famille et des amis. Avec mes deux pages Facebook, les groupes dans lesquels je suis inscrit et ma récente newsletter, du côté de mon blog. Ce qui sera certainement l’un de mes (nombreux) challenges de 2018 !
J’en profite – avant de conclure sur ce dernier billet – pour vous faire part de mon envie de parler de ce qui me rend nostalgique. Par rapport au Septième Art, à la musique et à tous les supports que j’ai pu utiliser d’hier à aujourd’hui. J’ai aussi envie de témoigner sur certains pans de ma vie, en toute sincérité comme en toute retenue. J’ai ainsi l’envie de renforcer l’espace personnel qu’est ce blog pour moi, comme il l’était lorsque je n’avais pas osé me lancer dans l’aventure Twitter & compagnie.
Oui, j’ai voulu aller trop vite en besogne dans la course aux j’aime et aux retweets. Et je demande pardon à l’adolescent qui voulait juste écrire pour son simple plaisir, comme je m’excuse auprès des personnes que j’ai pu blesser durant ma (longue) existence de fier membre du Web 2.0.
Quant à moi, je ne demande désormais qu’une seule chose : qu’on me laisse m’exprimer comme je le ressens, sans qu’on vienne chercher la polémique ici ou sur mes pages. La polémique, vous ne l’aurez plus avec moi.
À bons entendeurs.
P.S. : Je remercie Kévin des musicultes de m’encourager dans cette nouvelle initiative, qui n’est pas vraiment inconnue, mais que je ne maîtrise pas à la perfection pour autant.
Je tiens à préciser aussi que, pour ceux qui me connaissent bien – amis proches et membres de la famille, si vous passez un jour par-là ! – j’ai un autre compte Facebook qui me sert à administrer mes pages. Il est confidentiel et je tiens à ce qu’il le reste. Si vous voulez me contacter, laissez-moi un commentaire ici ou passez par le formulaire de contact. Merci de votre compréhension. 😉
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