En tant qu’accro aux réseaux sociaux, j’avais envie de m’afficher de différentes manières. Pourtant, je ne suis pas quelqu’un qui aime se montrer physiquement. Je suis même tout le contraire ! Alors, pourquoi aller sur Instagram, me direz-vous ? Peut-être pour suivre la tendance ? Ou d’autres raisons ? Je ne sais pas trop finalement…
Je ne vous mentirai pas : je trouve toujours de bons côtés à Instagram. Par exemple, j’aimais bien suivre les comptes de booktubeurs et de blogueurs littéraires, car ils partageaient tous ce que j’appelle du « contenu positif ». En d’autres termes, ils partageaient leur passion, tout simplement. J’adorais aussi suivre les comptes d’autres cinéphiles qui, comme moi, aimaient parler de cinéma en images et à longueur de journée. J’en venais même à échanger avec certains de mes abonnés/contacts. Rien que pour ces raisons, je regrette de ne plus utiliser Instagram comme je le faisais encore récemment.
Qu’est-ce qui m’en a éloigné, au final ? La première réponse qui me vient à l’esprit : la perversité indirecte qui s’en dégageait. J’ai eu beau y trouver du positif, mon côté voyeuriste revenait toujours à la charge. J’espérais pourtant que ô combien ce serait différent avec toi, Instagram. Pourtant, j’y ai retrouvé cette même « pensée unique » qui m’agaçait déjà fortement « partout ailleurs ».
Pourtant, alors que Twitter me pompait de plus en plus le système, tu m’as aidé à préserver ma liberté d’expression et mon envie de parler de moi à travers mes passions. Ce que je préférais chez toi, c’était notamment tes instastories, grâce auxquelles je pouvais parler sans avoir peur d’être ridicule face aux autres (vu qu’ils ne me voyaient pas !). Personnellement, je trouvais ça si merveilleux. Bon, je trouvais Snapchat merveilleux pour les mêmes raisons, et j’avais déjà estimé être allé trop loin à l’époque. Sans oublier cette p***** d’addiction qui persistait chez moi. Et toujours cette même envie d’être aimé, y compris par des inconnus.
D’autres choses – autres que celles-ci suscitées – m’ont poussé à rompre avec Instagram et ses couleurs imagées souvent si belles. Pourtant, je ne voulais pas partir, car j’avais trouvé un autre endroit où m’exprimer pleinement et librement. Alors comme pour toute relation, j’ai pesé le pour et le contre… Et le contre l’a emporté !
Aujourd’hui, il m’arrive encore de penser : « Ah tiens, tu pourrais parler de ce livre ou de ce film sur Instagram ! » Avant de me souvenir que je ne suis plus sur Instagram et de le regretter. Et avant que son côté malsain ne ressurgisse à nouveau, à travers des articles que je peux lire ou des bribes de conversation que je peux surprendre à ton sujet. Par conséquent, il faut que je me dise que, oui, il valait mieux que je te quitte à mon tour.
Le pire Le meilleur est à venir, pourtant ! Car la prochaine fois, c’est d’un réseau social bien plus en vogue et célèbre dont je vous parlerai. Un indice : le bleu foncé est à sa couleur de prédilection !
À suivre…