Bonjour tout le monde ! J’espère que vous allez toujours bien et que vous prenez toujours soin de vous. De mon côté, je continue ma « rétrospective des années 2010 » en dressant le bilan général de ces dernières années. Ce bilan sera aussi bien personnel qu’il portera sur le blogging. L’idée me vient de cet article que la blogueuse Oriane avait rédigé et qui faisait un récapitulatif par année de son activité bloguesque. J’ai donc voulu m’en inspirer pour me raconter à mon tour, dans ce billet spécial.
Ce sera l’occasion pour moi de faire un petit retour dans le passé et de dresser la liste de mes succès, de mes échecs, de mes erreurs et de mes apprentissages. En effet, j’ai envie d’être sincère avec moi-même et d’accepter mon histoire en (vous) la racontant. Il sera d’ailleurs intéressant de voir si mon ressenti a évolué au fil des années. Alors, sans plus attendre, allons-y !
Note de l’auteur : Pour en savoir plus sur la naissance du blog (en 2008), vous pouvez aller lire ma page À Propos. Et si ça vous intéresse, vous pouvez également consulter mon ancien site Internet qui est toujours en ligne. Enfin, j’ai choisi la photo pour ce qu’elle m’évoque : les directions qu’on peut prendre au cours de notre vie, et qui nous amènent à réussir ou à nous tromper.
2010
Deux ans après sa création et après un an de pause, Escape To Culture refait surface. À ce moment-là, je suis proactif en écrivant quotidiennement des critiques (même quand je suis en vacances). Pendant ce temps, je prépare mon séjour en Espagne, où je vais étudier un an. L’angoisse me tenaille légèrement et le jour du grand départ, j’ai les larmes aux yeux. Arrivé là-bas, je dois m’adapter à ma « nouvelle vie ». Bref, c’est un début de décennie marquant.
2011
Je suis toujours en Espagne et je poursuis mes études là-bas. La distance et la solitude se font de plus en plus ressentir et j’ai hâte de rentrer chez moi (alors que j’ai toujours voulu fuir Saint-Étienne, là d’où je viens). La déprime ne m’empêche pourtant pas de continuer à bloguer. Par ailleurs, en janvier 2011, je décide d’adopter un nouveau « rythme de publication » : chaque date est consacrée à la parution d’une nouvelle critique (alors qu’avant, je publiais plusieurs critiques le même jour). Je commence aussi à partager ce que j’écris sur les réseaux sociaux, surtout sur Facebook. Je suis aussi sur Twitter, mais je poste beaucoup moins à ce moment-là. Pour conclure, cette année à l’étranger n’a pas été de tout repos, mais elle a été enrichissante sur beaucoup de plans pour moi.
2012
Je suis de retour en France et également en pleine crise existentielle (qui va durer des années). Je fais d’ailleurs un master par dépit, n’ayant pas le courage de repartir ailleurs pour me spécialiser dans la traduction (voyez-vous, je rêvais de faire ce métier depuis des années). Côté blogging, j’en ai marre d’écrire de « longs » avis et, surtout, d’écrire sur tout ce que je vois/j’écoute. Je passe donc au format des mini-critiques en me restreignant aux sorties sur grand écran et aux derniers albums sortis, même si je rédige des critiques longues quand le sujet me tient à cœur (comme les films Blanche-Neige et le Chasseur et Twilight 5, dont j’ai attendu la sortie avec impatience).
2013
Le format des mini-critiques me plaît toujours autant. Vu que j’ai déménagé à Lyon pour mon stage de fin d’études et que j’habite juste à côté d’un cinéma, j’écris beaucoup sur mon blog. Pour ce qui est de mon stage, c’est la désillusion totale et je n’ai qu’une hâte : que ça se termine. Cette année 2013 sera d’ailleurs l’année de toutes les désillusions (chagrin d’amour, stage, soutenance et permis ratés). Pour finir, je me retrouve au chômage, comme beaucoup de gens de mon âge. Alors, je me réfugie dans le blogging et dans le cinéma (où je continue à aller assidument).
2014
C’est une année où je profite « à fond » du chômage, avec ce que j’ai à porter de main. Je commence d’ailleurs à acheter des Blu-ray de films que j’adore. Je vais toujours autant au cinéma (merci ma carte d’abonnement !) et, par conséquent, je blogue toujours autant. Mais au mois de septembre, on m’embauche comme vacataire au tribunal. Deux mois plus tard, je trouve du travail comme traducteur dans une entreprise près de chez moi. Forcément, j’écris beaucoup moins qu’avant, même si je tiens toujours mon blog à jour quand je le peux.
2015
C’est l’année qui marque mes véritables débuts sur les réseaux sociaux. Je crée d’abord une première page Facebook Escape To Cinéma, où je publie mes critiques, ainsi que les dernières actualités cinématographiques. J’en crée une autre quelques mois plus tard, à laquelle je donne le nom du blog : celle-ci met en avant aussi bien la musique que les livres et les séries. Je renomme aussi mon compte Twitter comme mon blog et je me mets sur Pinterest, ainsi que sur Flickr et sur Tumblr (ces comptes seront vite fermés). Sinon, je termine ma mission de traduction en mai et en octobre, je pars également à Las Vegas pour voir Britney Spears (et faire du tourisme, évidemment). Ça reste d’ailleurs mon plus beau voyage, à ce jour.
2016
J’en ai marre de bloguer sur Front Page, alors je décide de poursuivre mon aventure bloguesque sur WordPress. Je peux donc maintenant partager tous mes articles en direct sur les réseaux sociaux (ce que je ne pouvais pas faire avant). Ça m’amène à redevenir hyper productif (là où le blog était plus « calme » en 2015). 2016 est aussi la fin de l’insouciance : la remise en question professionnelle me taraude. Que faire de ma vie ? Même si ça ne m’empêche pas d’aller voir Rihanna, Mariah Carey, Céline Dion et Claudio Capéo en concert. C’est aussi le début des nombreux conflits sur les réseaux sociaux, dans lesquels j’aime me complaire. Sans le savoir, les réseaux sociaux vont devenir toxiques pour moi et je vais devenir toxique pour certaines personnes.
2017
On approche de la fin de la décennie et j’ai le sentiment de passer à côté de plein de choses. Pourtant, c’est à partir de là que je reprends en main mon avenir professionnel. Pour commencer, je décide de repasser mon permis (j’en parle ici). Ensuite, je déménage à Grenoble pour me former à la traduction et faire enfin ce que j’aime. Cette reprise d’études sera, par ailleurs, difficile, même si je tiens bon. Enfin, je m’éloigne peu à peu des réseaux sociaux et de leur côté anxiogène (j’ai écrit une série de cinq articles où je n’étais pas du tout tendre sur la question : 0, 1, 2, 3 et 4). Bien sûr, ça ne m’empêche pas de bloguer. Mais pour me cadrer de ce côté-là, je choisis de publier deux articles par semaine (le mercredi et le samedi). Or, études obligent, le blog passe au second plan.
2018
C’est une année que je préférerais oublier pour plein de raisons… Mais c’est une année nécessaire pour que je puisse avancer dans mon cheminement personnel. On ne me respecte toujours pas et, surtout, je ne me respecte toujours pas (j’en parle d’ailleurs ici et là). Alors, je prends les devants et je fais mon Master 2 ailleurs (ce que je n’ai jamais regretté). Concernant le blog, il est toujours au second plan. Je continue d’écrire dessus, comme je le peux. Je quitte également les réseaux sociaux (sauf Pinterest) pour prendre du recul et faire une détox digitale (qui me fera beaucoup de bien). Si je devais résumer 2018 en un mot, ce serait « transition ».
2019
Après l’année précédente qui a été difficile, je remonte la pente. Je continue d’écrire autant que je peux sur le blog, même si le mémoire de fin d’études passe par là. Je fais d’ailleurs mon stage de fin d’études dans un laboratoire de sous-titrage, où j’adapte aussi bien des projets multilingues qu’à destination des spectateurs sourds et malentendants (le rêve, quoi !). Cette dernière année marque aussi le lancement de ma microentreprise et mon retour progressif sur les réseaux sociaux (à commencer par Instagram), avec lesquels je suis moins fâché désormais.
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Et voilà pour ce bilan spécial. C’est comme ça que je voulais l’écrire : en toute transparence et en (vous) racontant tout. Il était important pour moi de mentionner aussi bien le positif que le négatif de ces dix dernières années, afin de voir mon évolution et comment j’ai su faire face aux obstacles. Aujourd’hui, je préfère me souvenir de tout, même si certains souvenirs dans ma mémoire sont encore douloureux.
Et vous, comment avez-vous vécu cette décennie 2010 ? Qu’est-ce qui vous a marqué le plus ? Quelle est votre plus belle réussite ? Et quel est votre plus gros échec ?