When the Sun Goes Down fait partie de ces albums auxquels leurs pochettes ne rendent absolument pas justice. Sans doute Selena Gomez & The Scene a voulu marqué la différence entre ce nouvel opus et les précédents, tant au niveau du look que de la musique. Ce qui est sûr, c’est que When the Sun Goes Down est un album électro/pop bien sympathique et (surtout) bien produit.
Mais d’abord, qui est Selena Gomez & The Scene ? Selena Gomez (la chanteuse du groupe) est une ancienne starlette de Disney et là, je vous entends déjà au crier : « Au secours ! ». Miley Cyrus avait été cependant la première à démontrer que ce n’est pas parce qu’on sort de l’usine Disney qu’on n’a forcément pas de talent. Au tour de Selena de le prouver, avec cet opus très énergique et coloré !
Quand on l’écoute pour la première fois, on a l’impression de réécouter le très bon Come And Get It de l’anglaise Rachel Stevens, notamment sur Whiplash et When the Sun Goes Down (qui font respectivement penser à Some Girls et I Will Be There). Et pourtant, When the Sun Goes Down (l’album) réussit à se forger sa propre identité.
Tout au long de l’album, on oscille entre teen électro/pop et électro/pop mature. Et il faut dire que c’est une bonne alliance, puisque chaque chanson a ce petit truc qui nous séduit instantanément. Et si Miley a effectué un virage musical très brut, Selena le fait tout en douceur.
Les titres teen pop/électro le sont, mais pas tellement en fait, ce qui les rend très bons, par ailleurs. On a alors envie de danser sur Who Says, Hit the Lights (le hit club par excellence), My Dilemma et sur That’s More Like It. Tandis que les titres plus « adultes » sont excellemment produits : Love you like a Love Song (qui fait un très bon single), Whiplash (qui sonne très Britney Spears dans les paroles, puisque c’est elle qui l’a écrite), Outlaw et Middle of Nowhere. Un album vraiment festif, donc.
Pour résumer, When the Sun Goes Down est un bon album pop bien frais pour la saison estivale chaude, qui vient de débuter. Après, on n’atteint pas forcément l’excellence d’un Can’t Be Tamed.