Je vous avais parlés de la chanson Mon corps mon amour en septembre dernier. Entre ce jour-là et maintenant, Olivia Ruiz a défendu sa comédie musicale Volver (à laquelle je n’ai pu assister, mais la chanteuse a laissé sous-entendre qu’elle aimerait continuer en 2018, après sa tournée solo). Ces dernières semaines, on l’a vue défendre et promouvoir son nouvel album À Nos Corps-Aimants. Un album qui est, comme toujours, à l’image de cette artiste au sang chaud !
Pour rappel, Mon corps mon amour, c’est ça :
Je vous l’avais déjà dit dans ma critique du single, mais cette chanson m’est immédiatement apparue comme étant un tube potentiel. Hélas, nombreuses sont les radios qui l’ont boudée, à l’image de My Lomo & Me il y a quatre ans. Alors que des stations musicales comme Virgin Radio, RLT2 et RFM ont encore de quoi l’intégrer à leurs playlists respectives. En ce qui me concerne, peu m’importait : j’attendais ce cinquième album de pied ferme, en espérant ne pas être déçu !
Et la sortie dans les bacs arriva le vendredi 18 novembre. Après une première écoute en avant-première sur le site du Parisien, j’ai pu l’écouter plusieurs fois depuis mon achat. Voici donc ma critique détaillée !…
- Mon corps mon amour : comme je le disais ci-dessus, ce premier extrait est efficace, notamment pour sa couleur musicale très sixties;
- Il y a des nuits (version solo / feat. Toan) : je préfère sans hésiter la version avec son frère Toan, ce dernier apportant à la chanson un plus indéniable, en la rythmant davantage ;
- Âme en dentelle : ce troisième titre me fait penser à un sympathique mélange entre Plus j’aime, plus je pique et Les crêpes aux champignons;
- La dame-oiselle : c’est un peu le Volver de l’album, tant la féminité poétique d’Olivia en ressort ; c’est aussi mon premier coup de cœur de cet opus ;
- Nino Mi Niño : la chanteuse dédie ce morceau à son premier enfant, ce que je trouve charmant et entêtant (surtout les chœurs dans le refrain) ;
- Dis-moi ton secret : tout disque d’Olivia Ruiz nécessite son titre aux influences rock’n’roll, un style dont elle est décidément fan et qui lui réussit ;
- Le blanc du plafond : c’est mon deuxième coup de cœur, dont je trouve les paroles marquantes (notamment pour le jeu des mots autour de sa cuvette de WC !) ;
- L’éternité : c’est un morceau tout ce qu’il y a de plus banal dans sa discographie ; ça s’écoute et s’apprécie, rien de plus, rien de moins ;
- Tokyo Eyes : on pourrait dire qu’il s’agit de la suite de A. Melancholy, tant sur les paroles comme sur le plan musical ;
- Paranoïaque transcendantal : une chanson « latino » qui, avec son refrain, me donne envie de danser comme un diable ;
- Nos corps-aimants : à l’image du L’éternité, ce titre est également « passe-partout » dans son répertoire si vaste ;
- Duerme Negrito (avec Didier Blanc et Toan) : on finit avec le traditionnel duo/trio espagnol familial, et je dois dire qu’il s’agit là de leur plus belle collaboration à ce jour.
Maintenant que je vous ai parlés des titres de l’édition normale (sans compter Il y a des nuits en duo avec Toan), j’aimerais vous dire un mot sur ceux de l’édition Deluxe, que je trouve réussis.
- Nos corps-aimants (LA Session) : cette version-là aurait très bien pu figurer dans l’album Le Calme et la Tempête;
- Dis-moi ton secret (LA Session) : ce « remix » n’est pas vraiment différent de l’originale, mais il est tout aussi entraînant que celle-ci ;
- Âme en dentelle (LA Session) : je suis davantage séduit par cette version que par la précédente.
Pour résumer, que dire ? Eh bien, qu’Olivia Ruiz réussit un tour de force avec ce cinquième album. Si son style est bien reconnaissable, cela ne l’empêche pas de voguer vers d’autres horizons. Au contraire, elle s’amuse à jouer avec les sonorités et, là où le précédent opus m’avait beaucoup dérouté, celui-là m’a instantanément pris dans ses filets. Et je sens que La Dame-oiselle et Le Blanc du Plafond se distingueront rapidement des autres chansons d’À Nos Corps-Aimants !…
Vous pouvez à présent écouter ce live très sympathique de Mon corps mon amour et regarder cette interview sur RFM, avec Pascal Nègre.