[ALBUM] Katy Perry, 143

Bonjour à toutes et à tous ! J’espère que vous allez bien et que vous terminez bien le mois de novembre. Aujourd’hui, je vous parle d’un album qui a fait couler beaucoup d’encre avant et depuis sa sortie : 143 de Katy Perry. Et pas pour les bonnes raisons. En effet, après les semi-échecs de Witness et de Smile, la chanteuse a décidé de refaire appel au producteur derrière tous ses tubes, j’ai nommé Dr. Luke. Et ça passe très mal.

Avant-propos : retour sur la polémique Dr. Luke

Avant de vous parler de l’album en lui-même, je souhaite revenir sur la polémique Dr. Luke. En effet, elle fait (malheureusement) partie intégrante de cette nouvelle ère.

En effet, il faut dire que l’homme jouit d’une très mauvaise réputation depuis l’affaire Ke$ha. Pour résumer brièvement, cette dernière l’avait accusé de viol en 2014 avant de finalement trouver un accord avec lui en 2023. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette affaire (et que vous comprenez bien l’anglais), vous pouvez lire l’article suivant. Pour en revenir à Katy Perry, j’entends la polémique au sujet de Woman’s World. Car on ne va pas se mentir : proposer un titre sur le girl empowerment produit par un (présumé) agresseur sexuel, c’est gonflé et pas forcément judicieux. Même si j’adore la chanson et que je l’écoute en boucle.

Néanmoins, j’aimerais souligner l’hypocrisie générale qui entoure Katy Perry depuis le début de cette ère. Après Prism, elle avait voulu se renouveler avec Witness, mais parce que les gens détestaient sa coupe de cheveux — blonde à la Miley Cyrus —, l’album a eu un succès en demi-teinte (oui, c’est débile, on est d’accord). Elle était alors revenue avec Smile, plus consensuel dans le fond et la forme (et avec les cheveux longs, même si toujours blonds). Mais là encore, l’album a moyennement séduit (or, je reconnais que sa promotion a été chaotique).

Ce que les gens voulaient — les fans, surtout —, c’était une Katy brune avec Dr. Luke aux commandes. La chanteuse est donc redevenue brune et a recruté Lukasz Gottwald (de son vrai nom) pour 143. Le principal objectif : retrouver un semblant de succès (et c’est elle-même qui le dit). Et là encore, ça ne plaît pas.

Par contre, Kim Petras qui bosse avec le même producteur, ça dérange beaucoup moins. Mais bon, le « deux poids, deux mesures » est devenu monnaie courante. Et puis, personnellement, je trouve tellement abusé et exagéré le bashing que subit la chanteuse. Je ne dis pas qu’elle est exempte de défauts, mais tout ce qu’elle fait est désormais rapidement jugé. Sans parler des médias qui la descendent à la moindre occasion (parions qu’ils sont payés pour écrire de la merde sur elle, cf. Variety concernant Jennifer Lopez). Et ce seront les mêmes qui dénonceront ça dans dix ans (à force, on connaît la chanson).

Maintenant que j’ai écrit ce que je pensais de cette polémique, parlons de l’album 143.

Mon avis sur 143

Donc, je vous disais que Katy Perry s’est notamment entourée de Dr. Luke pour son sixième album. Et selon moi, elle a su donner le ton avec Woman’s World. Je trouve effectivement que c’est une chanson efficace aux paroles fédératrices, qui aurait mérité plus de succès. Elle a également donné un avant-goût de 143 avec Lifetimes (où elle a rappelé tout le casting du clip Teenage Dream pour celui-ci) et I’m His, He’s Mine où elle sample le tube des années 90 Gypsy Woman (She’s Homeless) de Crystal Waters. Deux nouveaux singles qui m’ont également beaucoup plu.

À l’écoute de 143, je n’ai pas été déçu. C’est exactement là où j’attendais l’interprète de California Gurls et de Dark Horse : dans un style pop/dance qui me donne envie d’aller en discothèque. Et comme son titre l’indique, 143 (qui signifie I love you) est une déclaration d’amour universelle aussi bien aux femmes qu’à son mari et à sa fille (qui apparaît sur la dernière piste, Wonder). En outre, parce que les morceaux sont mixés à la suite des uns des autres (à la manière de Confessions on a Dance Floor de Madonna), le tout s’enchaîne avec fluidité et cohérence. Bref, même si ce n’est pas le disque de l’année ou même du siècle, je l’écoute en boucle et il me donne la pêche.

À présent, voici mon avis détaillé de 143, titre par titre :

  • Woman’s World : on démarre avec le premier single qui, pour moi, a très bien lancé l’ère (malgré la polémique dont il a fait l’objet). Comme je le disais plus haut, c’est un titre aux paroles fédératrices qui, qui plus est, donne envie de faire la fête. En d’autres termes, ce nouvel album démarre fort !
  • Gimme Gimme (feat.  21 Savage) : c’est le premier featuring et la première bonne surprise de cet opus. D’habitude, j’ai du mal quand les chanteuses font appel à des rappeurs pour leurs chansons. Mais là, c’est bien amené, et les parties de Katy et de 21 Savage se complètent bien. De plus, le refrain est vraiment entêtant.
  • Gorgeous (feat. Kim Petras) : on enchaîne avec un autre featuring, 100 % pop cette fois. Et là, on tient clairement un tube. Au passage, je connais peu Kim Petras (hormis pour son duo avec Sam Smith), mais cette dernière a une voix sympa. En tout cas, c’est un morceau bien girly comme je les aime.
  • I’m His, He’s Mine (feat. Doechii) : on revient à un genre plus urbain, avec le troisième single de l’album. Ici, Katy fait appel à la rappeuse Doechii et pour ma part, c’est une jolie découverte musicale. En outre, la chanson est vraiment catchy et le sample de Gypsy Woman est très bien utilisé. Encore un tube, en somme.
  • Crush : après trois featurings de suite, place à un titre solo dans la continuité de Woman’s World. C’est pêchu et ça donne envie de danser. Ce n’est pas mon titre favori de 143, cependant.
  • Lifetimes : il s’agit du deuxième single de l’album, qui rappelle beaucoup l’eurodance des années 90 et la vague électro du début des années 2010. Cet aspect « rétro » me plaît d’ailleurs beaucoup. C’est encore un grand oui pour moi.
  • All The Love : après Lifetimes s’ensuit un autre up-tempo pop/électro tout aussi efficace, même si en deçà. Il faut dire aussi que le morceau qui suit juste après le rend quelque peu oubliable.
  • Nirvana : et ça continue avec le tube survolté Nirvana, que je classe facilement dans mon top 5 de l’album (juste derrière Woman’s World et Gorgeous). Un autre single évident, selon moi.
  • Artificial (feat. JID) : et voilà ma piste préférée de l’album, Artificial. C’est le quatrième et dernier featuring de l’opus, et c’est le meilleur selon moi. Le refrain qui ouvre le morceau est tellement puissant qu’il m’a immédiatement envoûté. J’espère donc qu’Artificial se fera connaître du grand public, d’une manière ou d’une autre.
  • Truth : on baisse un peu en qualité avec cette dixième piste, même si je l’apprécie au fil des écoutes. De plus, j’aime bien le pont où elle parle en français.
  • Wonder : on termine avec le joyeux et optimiste Wonder, qui est dans la lignée de la chanson précédente : sympa sans être exceptionnel. Cependant, comme pour Truth, plus je l’écoute, plus je l’apprécie. Et puis, le fait qu’elle ait invité sa fille Daisy à chanter dessus est mignon tout plein !

Pour résumer, 143 est un album pop diablement efficace qui aligne les tubes non-stop. Un peu comme Smile, mais dans un registre plus bourrin et froid. Il est d’ailleurs déjà ma bande originale quotidienne. À voir si je le réécoute toujours autant d’ici quelques années, comme son prédécesseur.

Et vous, avez-vous écouté le dernier album en date de Katy Perry ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire pour me donner votre avis !

En outre, voici ma sélection musicale personnelle de 143. Bonne écoute !

Bonus : l’édition Katy Party Pack

Enfin, je vous laisse avec les photos de l’édition Katy Party Pack de 143, que je trouve vraiment soignée. C’est un très bel objet de collection, à mes yeux.

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