Après leur mini come-back pour la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Londres, l’envie m’est venue de redécouvrir la courte carrière des Spice Girls (en particulier l’album Spice). Puis, je me suis repenché sur les carrières solos de quelques-unes des membres : Geri Halliwell, Emma Bunton et Victoria Beckam. Je me suis alors intéressé de plus près à celle de Ginger, avec ses deux premiers albums Schizophonic et Scream If You Wanna Go Faster. C’est ainsi que je vous propose une critique de ce dernier, titre par titre. Let’s go!
1/ Scream If You Wanna Go Faster : Je me rappelle que, à l’époque, j’avais eu du mal à aimer cette chanson. Mais qu’est-ce qui m’a fait devenir fan, du coup ? Le clip, évidemment ! Très énergique, à l’image de la vidéo, soit une excellente entrée en matière pour cet opus, qui est rempli de tubes à ras bord. Le petit plus : la guitare électrique qui donne à la chanson son côté « rock ».
2/ Shake Your Bootie Cutie : Alors là, je me souviens avoir aimé, dès la première écoute, ce titre très sexy. C’est vraiment le genre de chanson qui va à Geri, tant elle paraissait avoir une personnalité folle et sexy à la fois. J’aime surtout les « Shake your bootie cutie! » et les « I believe in soul! », à la fin. En fait, c’est toute la chanson que j’aime. Au moins, c’est dit.
3/ Calling : Première ballade de l’album. Si le titre avait eu droit à un petit lifting frenchy, pour sa sortie chez nous (pour que la Madame puisse assoir sa souveraineté sur notre territoire, après nous avoir reconquis avec It’s Raining Men), je préfère largement la version anglophone du single de la chanson. Déjà, parce que ça a plus de charme et aussi parce que, en anglais, c’est toujours mieux de toute façon ! ^^ Mais le refrain en français n’est pas mal non plus. En tout cas, avec ce Calling, Geri nous prouve qu’elle sait aussi chanter avec son cœur (sa voix est, d’ailleurs, très belle sur ce morceau) et que ce genre de titre lui sied plutôt bien.
4/ Feels Like Sex : On enchaîne avec une chanson du genre de Shake Your Bootie Cutie. Mais, cette fois, je n’arrive pas à adhérer (déjà, à l’époque, je n’y arrivais pas non plus). Le fait est que, quand je l’écoute, je pense à l’insupportable Skull Tattoo d’Eagle Eye Cherry, ce qui ne m’aide pas vraiment à l’apprécier. Bref, la chanteuse a poussé le côté sexy trop loin ici, alors on zappe d’emblée.
5/ Circles Around The Moon : Deuxième ballade du disque et, encore une fois, Ginger arrive encore à me surprendre ! La guitare sèche donne à ce titre tout son charme, les paroles sont vraiment entêtantes (et belles, en plus de ça). Une chanson à écouter de préférence au bord de la mer, son ambiance étant plutôt estivale, selon moi.
6/ Love is the Only Light : Encore une ballade ! Mais ça ne veut pas dire pour autant que j’en ai déjà marre, au contraire ! C’est dans la lignée du titre précédent, sans le côté « pop commerciale », et c’est aussi plus mou. Néanmoins, c’est une chanson agréable à écouter, une petite douceur entre deux hits pop.
7/ Strength of a Woman : Décidément, la Halliwell a décidé de nous gaver de ballades sur cet album, comme à l’époque de Schizophonic ! On retourne à un son plus commercial, qui aurait parfaitement pu s’intégrer à la playlist de l’ancienne radio Europe 2 (et non, je ne déconne pas sur ce coup-là !), si ça avait été un single. Personnellement, je suis fan de cette chanson, qui fait son effet dès la première écoute. Cela dit, on commence à sentir que, au niveau de la voix, Geri n’est pas toujours au top (mais ce n’est pas trop flagrant ici).
8/ Don’t Call Me Baby : Déjà, je dois dire que ce titre me fait penser à I Don’t Need Anyone de Kylie Minogue, les riffs de guitare en moins. J’ai comme l’impression que la chanteuse a voulu s’essayer à différents styles musicaux sur cet opus et, ma foi, pourquoi pas ! A l’image de Circles Around The Moon, c’est très efficace comme son et les paroles sont entêtantes, encore une fois. De plus, la chanson a un côté girly plus prononcé, par rapport au reste de l’album.
9/ Lovey Dovey Stuff : Deuxième titre auquel je n’arrive pas à me faire. Et ce n’est pas à cause de son côté rétro, que je trouve assez original. C’est juste que la mélodie m’insupporte et, en même temps, je n’arrive pas tellement à me prononcer concernant le tout. Pour moi, c’est clairement L’ovni de l’album.
10/ It’s Raining Men : Ça y est, on arrive ENFIN au hit de l’album, celui qui a marqué LE tournant dans la carrière solo de Ginger Spice ! Bon j’exagère, vu que, jusque-là, j’ai été bien emballé. Pour le dire clairement, je trouve ce titre tout simplement parfait, de l’intro qui annonce bien la couleur au refrain qui met carrément l’ambiance, en passant par les couplets et le pont. Et puis, c’est vraiment là qu’on voit que Geri assume parfaitement sa personnalité folle et sexy.
En bonus : le moment où elle reçoit le prix de la chanson internationale aux NRJ Music Awards 2002 (cliquez ici) et le medley Calling/It’s Raining Men (cliquez ici).
11/ Heaven and Hell (Being Geri Halliwell) : J’étais étonné de voir que ce titre démarrait avec une intro à l’accordéon, car je me souvenais d’une mélodie beaucoup plus pêchue ! Et, en effet, c’est bien pêchu comme il faut. C’est très rock’n’roll, mais la chanson ne se limite pas qu’à ce style, puisqu’on y retrouve également un soupçon de cabaret. Assurément mon second titre préféré de l’album, qui me donne envie de danser comme un fou chez moi.
12/ I Was Made That Way : Dernière chanson et album pop oblige (du moins, à l’époque), c’est une ballade. Et on peut dire que, de ce côté-là, Ginger a assuré jusqu’au bout. C’est très beau et c’est tout ce qu’on demandait à ce titre sans prétention. Cependant, je reviens au souci de la voix, abordé plus haut et, ici, celle de Geri a tendance à me gêner à certains moments (lorsque qu’elle chante « I was made that way », notamment). Mais, à force, on s’y habitue et ça passe tout seul.
Alors, pour résumer, je n’avais pas du tout adhéré à la plupart des chansons, lorsque j’avais écouté Scream If You Wanna Go Faster à l’époque. Et là, bizarrement, je suis tombé sous le charme de cet album pop bien sympathique et sans prétention. Je le trouve d’ailleurs plus moderne que Schizophonic (que j’aime bien également, même s’il a mal vieilli au niveau de certains titres), et j’ai été étonné de voir que ses ventes étaient finalement faibles. Car la plupart des titres auraient très bien pu sortir en tant que singles, tant ils sont tubesques. Après, ce qu’on pourrait peut-être reprocher à cet album (quoique, ça peut faire sa force également), c’est qu’il se compose de titres aux styles bien différents et que, du coup, ça donne un opus un peu « fourre-tout ». Mais voilà, plus de dix ans après, j’apprécie enfin ce disque à sa juste valeur, et je trouve dommage que le succès n’ait pas continué pour Geri, après le gros carton européen de It’s Raining Men dans les charts.