Troisième album de la belle Cheryl Cole, A Million Lights débarque dans les rayons disquaires le 20 juin ! Tandis que le premier single, Call My Name, cartonne déjà Outre-Manche. Alors, quid de ce nouvel opus ? Est-ce qu’il est à la hauteur de nos attentes ? Voici mon avis à chaud, sur chaque titre.
1/ Under the Sun : C’est le titre qui ouvre l’album et également le deuxième single. Dans l’ensemble, le titre n’est pas mauvais, mais je reste sur ma faim. La chanson est produite par Alex da Kid (celui qui a fait Love The Way You Lie Part 2 et Farewell de Rihanna, et aussi Beautiful Sinner de Nicki Minaj). On comprend alors mieux pourquoi le son est si faiblard, et ce, même si ça se veut être estival. Personnellement, je ne suis pas encore convaincu.
2/ Call My Name : Là, on peut vraiment dire que l’album démarre ! Évidemment, parce que Calvin Harris est derrière ce hit pop, ce n’est donc pas étonnant si l’on danse dessus. Et le refrain est vraiment entêtant. En plus, le clip, coloré et chorégraphié, nous permet d’admirer Cheryl sous toutes ses coutures. On en redemande ! Même le remix de Fight For This Love par The Crazy Cousinz fait pâle figure à côté !
3/ Craziest Things (feat. will.i.am) : C’est un peu la surprise qu’on n’attendait pas. Cette fois, on est bien loin de l’ambiance pop/électro romantique de 3 Words (le single), et ici, c’est dans une ambiance sensuelle, teintée de pop/dubstep, que Cole et son mentor will.i.am nous entraînent. Décidément, ces deux-là font de vrais merveilles ensemble ! Là encore, on en redemande !
4/ Girl in the Mirror : L’intro chargée de « boum boum » (enfin, je ne sais pas comment décrire ça) laisse penser à un hit électro en puissance. Finalement, on se retrouve avec un titre R’N’B/dubstep qui ne décolle pas vraiment. Un titre qui s’écoute bien, mais on en attendait davantage.
5/ A Million Lights : Première ballade de l’album. On sent déjà que les ballades, ce n’est pas tellement ce que Cheryl fait de mieux. Ça ne veut pas dire que c’est mauvais, hein ! Disons que c’est bien mignon comme ça, mais on pourrait finir par faire une overdose de cette chanson.
6/ Screw You (feat. Wretch 32) : Nouvelle incursion dans le R’N’B pour la chanteuse. Nouvelle incursion qui s’avère être ratée. C’est un peu la même chose que pour Under the Sun : la chanson rentre facilement dans la tête, et c’est justement ça le problème. Ça sonne vieillot, et nous, on s’endort. Next!
7/ Love Killer : Cheryl semble vouloir persister et signer. Sauf que là, ça va déjà un peu mieux. C’est bien sensuel comme il faut et sympa à écouter. Un peu comme Red Lipstick de Rihanna. Love Killer lui est cependant inférieur.
8/ Ghetto Baby : Seconde ballade qu’on préfère zapper. Petite consolation : les couplets sauvent le titre du désastre.
9/ Sexy Den a Mutha : Après un passage à vide longuet, Cheryl se réveille enfin et sort l’artillerie lourde, avec Sexy Den a Mutha. Derrière ce hit qui me donne immédiatement envie d’aller me déhancher sur le dance floor, on retrouve Jim Beanz (qui a bossé sur les albums Blackout et Circus de Britney Spears, Loose de Nelly Furtado et j’en passe). Un bon single potentiel.
10/ Mechanics of the Heart : Encore une autre ballade… Ce n’est pas non plus celle de trop. Disons qu’on garde juste le joli refrain, car sinon, on risque de s’en lasser vite.
11/ All is fair : Titre qui clôture l’album et fait un peu penser au Why Should I Be Sad de Britney (la voix est cependant moins énervée et le son est également moins brut). Seconde production de Jim Beanz, mais cette fois, on passe outre.
Dans l’ensemble, l’album n’est pas trop mauvais. On est déjà largement au-dessus de Messy Little Raindrops (en même temps, ce n’était pas compliqué de faire mieux). Mais on est également bien loin des titres 3 Words, Heaven, Rain On Me et Make Me Cry. Allez Cheryl, peut-être qu’au prochain coup, tu m’auras !