A l’instar des Daft Punk, voici L’autre retour qu’on n’attendait plus. Il faut dire aussi qu’il a fallu douze bonnes années à Cher pour sortir un nouvel album. Intitulé Closer to the Truth, il devait d’abord être un opus de reprises de standards des 60’s, avant d’être teinté de country. Finalement, il sera à l’image de Believe et de Living Proof : électro/dance. De quoi satisfaire son public gay-friendly ! Alors, est-ce que l’attente en valait vraiment la peine ?
Eh bien, il y a aussi bien des futurs hits comme des chansons trop moyennes pour qu’on s’en souvienne.
Du côté des hits, je voudrais : Woman’s World (efficace, malgré la production vieillotte), Take It Like a Man (l’un de mes morceaux préférés), My Love (qui a des airs d’hymne, comme Song for the Lonely en son temps) et Lovers Forever. Les ballades peuvent aussi prétendre au numéro un : Sirens (qui s’apprécie au fil des écoutes), I Hope You Find It (une reprise vraiment réussie, ce qui en fait L’autre chanson de l’album) et You Haven’t Seen The Last of Me (trois ans après, ce titre montre toujours tout l’étendue du talent de Cher).
Par contre, on aime moins Red, Dressed to Kill, I Walk Alone (de la country mélangée de la dance ? Mouais…), Favorite Scars (trop ennuyeuse) et Lie to Me (ça a beau être écrit par P!nk, ce n’est pas transcendant pour autant).
Pour ce qui est des chansons de l’édition deluxe, elles méritent bien leur place. Mais I Don’t Have to Sleep to Dream et Pride ont tout de même ce petit quelque chose d’assez entraînant.
Pour conclure, Closer to the Truth reste dans la lignée de ce que la chanteuse sait faire désormais. Soit des sons très sympathiques, mais qui ne sont pas intemporels. Reste sa voix, toujours aussi unique en son genre.