[ALBUM] Charlie Puth, Nine Track Mind

Charlie Puth - Nine Track Mind (album)

Si vous n’avez jamais entendu parler de Charlie Puth, il va falloir que je vous rafraîchisse la mémoire ! Il s’est notamment fait connaître l’année dernière, grâce à deux duos qui ont fait du bruit sur les ondes et dans les classements mondiaux. Aujourd’hui, il continue sa virée en solo avec son premier album, Nine Track Mind, et sa chanson One Call Away qui affole les cœurs amoureux.

Si son nom ne vous dit toujours rien, je vous propose un petit rattrapage auditif, avant de poursuivre votre lecture :

Outre le tandem piano/voix, c’est la soul qui semble être le genre de prédilection du petit Charlie. Ça, avec une touche moderne mêlant pop et R’N’B. De quoi faire du vieux avec du neuf. Et après la bombe Marvin Gaye, l’essai s’avère-t-il être concluant ? C’est ce qu’on va voir de suite !…

  • One Call Away : le single actuel qui ouvre l’album ; j’ai vraiment eu du mal avec, car c’est tout ce que je n’aime pas : des paroles et une musique mièvres au possible ; mais à force de l’entendre encore et encore, il a fini par m’avoir (et si on est romantique, c’est encore mieux) ;
  • Dangerously : dans ce deuxième titre, la black soul habite le chanteur, qui lui apporte néanmoins un côté pop « pur », le tout pour un résultat à la fois moderne et intemporel (on pense aux années 90 en l’écoutant) ;
  • Marvin Gaye (feat. Meghan Trainor) : je n’ai jamais eu vraiment l’occasion de le dire, alors je le dis : je trouve que Charlie et Meghan ont une super alchimie musicale, leurs répertoires respectifs étant assez similaires ; on rêverait presque de les voir en couple (!) ;
  • Losing My Mind : l’ambiance love est de mise ici ; on pense tantôt à Toni Braxton, tantôt à Rihanna, avec sa touche personnelle en plus ; et puis, quelle joie de l’entendre jouer avec sa voix, tantôt avec le vocodeur, tantôt avec les aigus ;
  • We Don’t Talk Anymore (feat. Selena Gomez) : après la blonde pulpeuse Meghan, Charlie invite la brune sexy Selena dans ce sympathique mid-tempo R’N’B/folk, la guitare sèche étant un vraie régal pour les oreilles ;
  • My Gospel : quand j’écoute cette chanson, je pense à Canards Sauvages de la française Camille, pour la boîte à rythmes « soft » en fond sonore, ainsi qu’aux vieux chants gospel que de nombreux artistes noirs ont su remettre au goût du jour ; et c’est un style musical qui lui sied à merveille ;
  • Up All Night : on retourne à un titre du même genre de One Call Away, avec sa voix comme atout premier ; j’aime bien la manière dont il joue avec sur les émotions que cette piste lui (nous) procure ;
  • Left Right Left : un petit saut dans les seventies, avec cet up-tempo entraînant pour sa production et entêtant pour son refrain ;
  • Then There’s You : Charlie semble vouloir continuer à pousser la voix sur des morceaux plus pop/R’N’B que dans la première partie de son album, mais son style vocal s’accommode vraiment à tout, ce qui fait qu’on valide une fois de plus ;
  • Suffer : le jeune prodige marche sur les traces de ses aînés, du genre de Robin Thicke, avec un son qui rappelle une fois encore le R’N’B presque sucré des années 90 ;
  • As You Are (feat. Shy Carter) : à la fois moderne et ancien, ce titre manque peut-être de panache par rapport à ses précédents ; en outre, il a ce côté niais plus prononcé qui me déplaît assez ;
  • Some Type of Love : le chanteur fait de nouveau appel au genre du gospel, dans lequel il s’éclate comme jamais ;
  • See You Again : après le duo, la version solo, et je dois dire que c’est encore mieux d’entendre uniquement la voix de Charlie sur son piano ; même si la version avec Wiz Khalifa est bien également ;
  • I Won’t Tell a Soul : ce n’est qu’un bonus, mais bon dieu, que c’est bon (!) ; la soul black est clairement son leitmotiv musical et, en dépit de son « statut » de « chanteur blanc », il prouve qu’il a de l’avenir là-dedans.

En résumé, du haut de ses vingt-quatre ans, Charlie Puth a déjà tout d’un grand. Il nous livre ainsi un premier projet à son image, à la fois juvénile et « en retard sur son temps » (c’est-à-dire avec des titres emprunts de styles ancestraux qui, pourtant, sonnent toujours comme étant actuels). Et pourtant, la première fois que j’avais écouté Nine Track Mind, j’avais arrêté au bout de cinq chansons, ayant été bloqué par l’ambiance mièvre de One Call Away (entre autres). Mais je lui ai finalement redonné sa chance et j’ai eu raison, comme quoi !

Si vous voulez en découvrir plus sur l’univers de ce charmant jeune homme, voici quelques chansons de son album en écoute…

3 commentaires

  1. Depuis que j’ai découvert « We Don’t Talk Anymore » que j’adore, je remets toujours au lendemain la découverte de son album! Il faut vraiment que je m’y mette… :-p

  2. Les tubes principaux de l’album ne me parlent pas vraiment bien que je connais qu’ils passent énormément en radio … je vais quand même télécharger l’album pour mieux découvrir les inédits ^^

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